Chers cytotechniciens et cytopathologistes,
Aujourd’hui, dans le contexte du dépistage du cancer du col de l’utérus, parlons de la cytologie cervicale rare qui comprend des catégories diagnostiques allant des cellules glandulaires atypiques à l’adénocarcinome des cellules endocervicales.
Depuis l’introduction généralisée des programmes organisés de dépistage du cancer du col de l’utérus, il n’y a pas d’amélioration significative dans la détection des lésions glandulaires anormales, mais en revanche, il y a une augmentation de l’incidence et du taux de mortalité causés par l’adénocarcinome endocervical.
Remarque :
L’adénocarcinome endocervical représente 10 à 20 % des cas de cancer du col de l’utérus (¹) (²).
Taux de mortalité plus élevé et pronostic plus sombre ;
Touche principalement les femmes âgées de 30 à 50 ans.
Pourquoi les méthodes de dépistage cytologique ne parviennent-elles pas à réduire l’incidence des adénocarcinomes endocervicaux ?
Causes possibles :
Familiarité limitée avec les cellules glandulaires atypiques – un événement rare, entraînant une baisse de vigilance chez les dépisteurs.
Apparition dans moins de 1 % des échantillons de cytologie cervicale – d’où une moindre attention portée aux cellules endocervicales lors du dépistage.
C’est important :
La reconnaissance et la détection des cellules glandulaires atypiques lors du dépistage sont essentielles, car la détection des AGC est associée à un risque élevé et persistant de cancer de l’endocol.
C’est là que CytoProcessor entre en jeu. Il trie efficacement les cellules les plus pertinentes sur le plan diagnostique, en les plaçant au premier plan de la galerie des cellules anormales. Les cellules endocervicales atypiques sont affichées en évidence, alertant les spectateurs dès le premier coup d’œil. Ensuite, les cribles peuvent examiner ces cellules AGC présélectionnées dans leur champ microscopique numérique contextuel.
Remarque :
La présence de cellules glandulaires atypiques (AGC) est associée à un risque élevé de développement d’un adénocarcinome endocervical.
Richard Mac DeMay, dans son livre « The Art & Science of CytoPathology (part 1) », décrit les critères cytologiques pour les cellules atypiques de l’endocol et l’adénocarcinome de l’endocol. Les critères clés pour les AGC, les AIS et l’adénocarcinome endocervical sont les suivants :
– des changements dans l’architecture des groupes cellulaires : de l’état plat (nid d’abeille / palissade) à des groupes encombrés hyperchromatiques, des rosettes encombrées et des bords plumeux.
– des caractéristiques distinctives des noyaux : ovales, allongés à irréguliers, proéminents
– rapport N/C élevé
– présence fréquente de cellules LSIL/HSIL
– abondance de cellules endocervicales.
La détection précoce des AGC est donc d’une grande importance pour un traitement précoce.
Restez vigilants face aux pièges potentiels !
Annette W. Hamminga (CTIAC), experte en cytologie numérique à Datexim 👩🏼⚕️
Pour plus d’informations, veuillez demander le mode d’emploi à Datexim.
Sources :
(¹) : https://bit.ly/46aeL9q
(²) : https://bit.ly/3RF2F3D
Photos : cas d’adénocarcinome in situ (AIS)
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